Toutes les casses ne sont pas agrées VHU : il en existe environ 300, contre : c’est le premier point à vérifier. Cela signifie qu’elles ne sont pas autorisées à procéder au broyage, et par conséquent, que la destruction de votre véhicule ne sera pas enregistrée comme légale aux yeux des assurances et législations.
Pour différencier une fourrière classique d’un établissement agréé, c’est simple : ces derniers sont répertoriés en Préfecture. Automobilistes d'Île-de-France, il faudra vous adresser à la Préfecture de Police de Paris. Pour localiser ceux de votre département, un moteur de recherche est proposé sur le site https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22939/
Le risque ?
Votre ancienne auto est toujours immatriculée à la Préfecture (à votre nom qui plus est). Comment le prouver puisque le professionnel ne vous a donné aucun coupon ? Vous êtes donc toujours responsable de son assurance : si ce véhicule considéré comme inapte à la circulation venait à être volé ou impliqué dans un accident, vous seriez tenu responsable des dégâts occasionnés.
Sans oublier les 1 500€ d’amende pour non-destruction d’épaves mentionnés plus haut.
Second point à vérifier, l’origine des pièces : celles-ci sont triées dès réceptions, leurs numéros identifiants sont retranscrites sur la facture et déclarés par lors de la vente.
Le risque ?
En cas de mauvaise traçabilité, le client peut être accusé de recel de vol (en cas d’acquisition frauduleuse) ou pire, acheter un accessoire contrefait, et donc risquer un accident très grave.
Note : ces drames n’ont rien d’anecdotique. Ils sont même assez fréquents. Selon le journal La Dépêche, la contrefaçon serait à l’origine de 7% des accidents de la route et concernerait 10% des pièces détachées.